Dans le camp de Natzweiler-Struthof, 26 survivants luxembourgeois, dont le ministre Robert Krieps et Monseigneur Jean Bernard, racontent leurs expériences. Précédé d'une courte introduction de Robert Krieps qui explique pourquoi il a voulu mettre en chantier ce film, Schwaarze Schnéi raconte, avec des images pour la plupart très sobres, mais très fortes, les horreurs de la guerre. Devant la caméra, les survivants prennent la parole, portés par le besoin de dire aux générations actuelles et à venir ce qu'ils ont vu. Dans « leur » film, ils évoquent la solidarité des Luxembourgeois dans les camps, la force qu'il leur a fallu pour survivre, l'impossibilité de pardonner, la faim, le manque d'hygiène, les maladies, le travail, les punitions et la mort. Les auteurs n'ont pas cherché à illustrer à tout prix les propos des témoins, se contentant la plupart du temps de filmer ces hommes et ces femmes en train de parler, debout dans la neige devant le camp de Struthof. Le film traduit leur désespoir de ne pas pouvoir exprimer exactement ce qu'ils ressentent et leur obsession à transmettre leur témoignage avant qu'il ne soit trop tard. Quelquefois seulement, leurs propos sont appuyés par les images que les Alliés ont filmées lors de la libération des camps et qui, elles aussi, ne traduisent qu'une petite partie de l'horreur. Le film pose explicitement la question s'il est possible de raconter les camps de concentration et à quoi un tel film doit ressembler. Les auteurs de Schwaarze Schnéi, en étroite collaboration avec les témoins, ont fait un choix. A la fin, ils ne sont pas certains d'avoir réussi. Mais ils savent qu'il fallait à tout prix tenter l'entreprise.
Classiques
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Dans le camp de Natzweiler-Struthof, 26 survivants luxembourgeois, dont le ministre Robert Krieps et Monseigneur Jean Bernard, racontent leurs expériences.
Précédé d'une courte introduction de Robert Krieps qui explique pourquoi il a voulu mettre en chantier ce film, Schwaarze Schnéi raconte, avec des images pour la plupart très sobres, mais très fortes, les horreurs de la guerre. Devant la caméra, les survivants prennent la parole, portés par le besoin de dire aux générations actuelles et à venir ce qu'ils ont vu. Dans « leur » film, ils évoquent la solidarité des Luxembourgeois dans les camps, la force qu'il leur a fallu pour survivre, l'impossibilité de pardonner, la faim, le manque d'hygiène, les maladies, le travail, les punitions et la mort. Les auteurs n'ont pas cherché à illustrer à tout prix les propos des témoins, se contentant la plupart du temps de filmer ces hommes et ces femmes en train de parler, debout dans la neige devant le camp de Struthof. Le film traduit leur désespoir de ne pas pouvoir exprimer exactement ce qu'ils ressentent et leur obsession à transmettre leur témoignage avant qu'il ne soit trop tard. Quelquefois seulement, leurs propos sont appuyés par les images que les Alliés ont filmées lors de la libération des camps et qui, elles aussi, ne traduisent qu'une petite partie de l'horreur. Le film pose explicitement la question s'il est possible de raconter les camps de concentration et à quoi un tel film doit ressembler. Les auteurs de Schwaarze Schnéi, en étroite collaboration avec les témoins, ont fait un choix. A la fin, ils ne sont pas certains d'avoir réussi. Mais ils savent qu'il fallait à tout prix tenter l'entreprise.