Il y a deux catégories d'hommes mariés : les paresseux et les combatifs. Martin était de la première espèce. Il y a deux catégories d'hommes mariés : les paresseux et les combatifs. Pendant que ceux-là, les insatisfaits, les assoiffés du coup de foudre, courent le bitume et rentrent tard la nuit, les autres s'arrangent avec la vie, se couchent de bonne heure, s'endorment au coin de leur femme et surtout, surtout n'ont jamais d'insomnies. Il était de cette espèce. Il s'appelait Martin. C'est déjà ça. Elle, c'était Gert. Un nom bizarre mais qui lui allait bien. Martin l'avait suivi à Londres, parce qu'elle était anglaise et que c'était plus facile comme ça. J'aurais voulu vous y voir. Avec elle, il avait fini par être heureux, sans imaginer qu'il existait ailleurs des matins plus gais, des lits plus animés et des rencontres plus grisantes. Deux, finalement, c'est un chiffre confortable.
Il y a deux catégories d'hommes mariés : les paresseux et les combatifs. Martin était de la première espèce.
Il y a deux catégories d'hommes mariés : les paresseux et les combatifs. Pendant que ceux-là, les insatisfaits, les assoiffés du coup de foudre, courent le bitume et rentrent tard la nuit, les autres s'arrangent avec la vie, se couchent de bonne heure, s'endorment au coin de leur femme et surtout, surtout n'ont jamais d'insomnies. Il était de cette espèce. Il s'appelait Martin. C'est déjà ça. Elle, c'était Gert. Un nom bizarre mais qui lui allait bien. Martin l'avait suivi à Londres, parce qu'elle était anglaise et que c'était plus facile comme ça. J'aurais voulu vous y voir. Avec elle, il avait fini par être heureux, sans imaginer qu'il existait ailleurs des matins plus gais, des lits plus animés et des rencontres plus grisantes. Deux, finalement, c'est un chiffre confortable.