Clejani

Après "La ballade du serpent, une histoire tzigane", les cinéastes Marta Bergman et Frédéric Fichefet retournent dans un village de Tziganes près de Bucarest. Plus de dix ans après "La ballade du serpent, une histoire tzigane", les deux cinéastes Marta Bergman et Frédéric Fichefet retournent prendre le pouls d'un village de Tziganes sédentarisés près de Bucarest. Sous forme d'un impressionnant puzzle familial, diffusant lentement les informations au spectateur, d'un regard ni voyeur ni apitoyé, ils dressent l'état d'une société de plus en plus sous-prolétarisée, d'un mode de survie toujours au bord du gouffre économique. Il y a l'alcool, la drogue, l'adultère, la prison et la mort. Il y a l'omniprésence (une omniprésence en creux, par la négative, ce qu'on pourrait nommer "omniabsence", si le terme existait) de l'argent: l'enlisement dans les dettes d'un musicien jadis riche (du fameux Taraf de Haïdouk) et de sa famille nombreuse, l'enrichissement de la femme usurière, l'achat d'un âne, sa revente, l'achat - impossible - d'un rein pour sauver une femme... Puis, il y a aussi, malgré tout, la vie et la musique. Une musique inséparable de son terreau humain et qui ponctue toute la vie et tout le film.

Keywords

  • Cinéma roumain

Director

  • Frédéric Fichefet
  • Marta Bergman

Documentaire


1h 54min


tous publics

RO


FR

Belgium
2004
Après "La ballade du serpent, une histoire tzigane", les cinéastes Marta Bergman et Frédéric Fichefet retournent dans un village de Tziganes près de Bucarest.

Après "La ballade du serpent, une histoire tzigane", les cinéastes Marta Bergman et Frédéric Fichefet retournent dans un village de Tziganes près de Bucarest.


Plus de dix ans après "La ballade du serpent, une histoire tzigane", les deux cinéastes Marta Bergman et Frédéric Fichefet retournent prendre le pouls d'un village de Tziganes sédentarisés près de Bucarest. Sous forme d'un impressionnant puzzle familial, diffusant lentement les informations au spectateur, d'un regard ni voyeur ni apitoyé, ils dressent l'état d'une société de plus en plus sous-prolétarisée, d'un mode de survie toujours au bord du gouffre économique. Il y a l'alcool, la drogue, l'adultère, la prison et la mort. Il y a l'omniprésence (une omniprésence en creux, par la négative, ce qu'on pourrait nommer "omniabsence", si le terme existait) de l'argent: l'enlisement dans les dettes d'un musicien jadis riche (du fameux Taraf de Haïdouk) et de sa famille nombreuse, l'enrichissement de la femme usurière, l'achat d'un âne, sa revente, l'achat - impossible - d'un rein pour sauver une femme... Puis, il y a aussi, malgré tout, la vie et la musique. Une musique inséparable de son terreau humain et qui ponctue toute la vie et tout le film.

Cast & Crew