Novembre 1964, Brigitte échappe miraculeusement à la mort. 50 ans après, elle revient pour la première fois au Congo, dans sa ville natale. Le 24 novembre 1964, ce jour-là, Brigitte Peneff, 7 ans, et sa petite soeur ont échappé miraculeusement à la mort. Pas leur oncle, Marco, tué à côté d’elles. 50 ans après ces événements, Brigitte revient pour la première fois au Congo, dans sa ville natale. Elle retrouve, émue, les lieux de son enfance fracassée. Sa maison, la piscine municipale et... l’hôtel des Chutes où elle fut incarcérée plusieurs semaines en otage avec sa famille et 300 autres Belges. Elle retrouve aussi des Boyomais – comme on appelle les habitants de Kisangani, qui ont porté secours aux otages belges, à l’époque. Puis, avec son mari Marc, elle parcourt l’avenue Ketele, le lieu du massacre. Un petit bouquet à la main, pour rendre hommage aux victimes belges et congolaises. Le 24 novembre 1964, à l’aéroport de Stanleyville, un journaliste avait pris Brigitte en photo, juste avant son évacuation. Encore en état de choc, elle fut incapable d’articuler son nom. Le reporter l’appela donc « Little miss Nobody » et la photo a fait le tour du monde. La petite robe que je portais là, dit-elle, je l’ai toujours... J’ai bien regardé la photo, on reconnaît bien les détails. Je l’ai emmenée avec moi. Symboliquement... Tout mon voyage est symbolique. Maintenant, je vais pouvoir laisser tranquille cette petite fille aux yeux d’effroi. A l’occasion de ce retour aux sources, le cinéaste Bernard Balteau, qui accompagne Brigitte, retrouve quelques acteurs et témoins du drame. Parmi eux le chef des rebelles.
Documentaire
53min
tous publics
FR
Novembre 1964, Brigitte échappe miraculeusement à la mort. 50 ans après, elle revient pour la première fois au Congo, dans sa ville natale.
Le 24 novembre 1964, ce jour-là, Brigitte Peneff, 7 ans, et sa petite soeur ont échappé miraculeusement à la mort. Pas leur oncle, Marco, tué à côté d’elles. 50 ans après ces événements, Brigitte revient pour la première fois au Congo, dans sa ville natale. Elle retrouve, émue, les lieux de son enfance fracassée. Sa maison, la piscine municipale et... l’hôtel des Chutes où elle fut incarcérée plusieurs semaines en otage avec sa famille et 300 autres Belges. Elle retrouve aussi des Boyomais – comme on appelle les habitants de Kisangani, qui ont porté secours aux otages belges, à l’époque. Puis, avec son mari Marc, elle parcourt l’avenue Ketele, le lieu du massacre. Un petit bouquet à la main, pour rendre hommage aux victimes belges et congolaises.
Le 24 novembre 1964, à l’aéroport de Stanleyville, un journaliste avait pris Brigitte en photo, juste avant son évacuation. Encore en état de choc, elle fut incapable d’articuler son nom. Le reporter l’appela donc « Little miss Nobody » et la photo a fait le tour du monde. La petite robe que je portais là, dit-elle, je l’ai toujours... J’ai bien regardé la photo, on reconnaît bien les détails. Je l’ai emmenée avec moi. Symboliquement... Tout mon voyage est symbolique. Maintenant, je vais pouvoir laisser tranquille cette petite fille aux yeux d’effroi.
A l’occasion de ce retour aux sources, le cinéaste Bernard Balteau, qui accompagne Brigitte, retrouve quelques acteurs et témoins du drame. Parmi eux le chef des rebelles.